Economie bleue : Assortir l’économie à la planète

économie bleue

L’économie bleue vise à protéger la planète, partager les richesses, en créer de façon plus intelligentes, etc. Encore un truc d’écolo ?

L’économie verte

On se demande bien pourquoi on ne s’en est pas juste tenu au terme d’ « économie verte » donc (terme utilisé pour parler d’économie durable en général).

Eh bien parce qu‘il parait que l’économie verte c’est du pipeau. Concrètement. En fait l’économie verte serait encore un moyen de concentrer les richesses dans les mains des plus favorisés. En proposant des produits bios par exemple, on créé un marché réservé aux personnes les plus aisées (les bobos), qui peuvent se permettre de payer 5€ la tomate et 10€ la soupe en boîte.

D’autre part, certaines initiatives dites « durables » seraient complètement débiles inappropriées. Par exemple les savons bio qui contiennent souvent de l’huile de palme _ alors que cette culture est nocive à l’échelle à laquelle elle est pratiquée aujourd’hui. L’énergie solaire serait également une idée assez peu pertinente _ puisque financée principalement par des subventions.

L’économie verte est donc plus ou moins une blague ?

L’économie bleue

À l’inverse, l’économie bleue aurait tout à nous apporter puisqu’elle se base sur :

  1. l’utilisation de ressources insoupçonnées / délaissées comme les déchets organiques (avec lesquels on fait du compost)
  2. les idées et le potentiel entrepreneurial (pardon si j’emploie des mots barbares) de chaque individu.

Mon avis

Il y a du bon à prendre dans l’économie « verte », il y a du bon à prendre dans l’économie « bleue » et je suis également sûre qu’il y a des idées intéressantes à garder de l’économie conventionnelle. À partir du moment où on veut tous le bien commun et la préservation de la planète on pourrait arrêter de se traiter mutuellement d’abrutis et d’opposer des idées qui sont somme toute très similaires.

L’utilisation des ressources insoupçonnées (le compost quoi) et l’entrepreneuriat sont déjà la règle dans une bonne partie du Monde. Et l’on longtemps été dans le monde occidental avant que l’industrialisation massive et les 30 Glorieuses ne foutent la zone. Pardon pour mon vocabulaire. Ce que je veux dire c’est que l’économie bleue n’invente pas grand-chose, au mieux elle nous rappelle quelques principes essentiels _ ce qui est déjà pas mal.

Je trouve que le prix des produits de qualité (bons pour nous et pour l’environnement) est une vraie question. Et l’économie bleue la soulève mais n’y répond pas vraiment. Est-ce qu’on doit vraiment se résoudre à consacrer une plus grande partie de notre budget et pouvoir d’achat à des produits de meilleure qualité ? À quoi va-t’on devoir dire non pour compenser ? Comment vont faire ceux et celles qui ne peuvent tout simplement pas augmenter leur budget ?

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